Antivol est un oiseau plaintif et mal dans sa peau, de physique relativement simple, notre oisillon dispose de 2 yeux ronds, d’un large nez orange, d’un corps blanc en forme de bol, de longues papattes jaunes et d’une queue bleue ou noire selon les jours composée de 3 plumes.
Né en1977 (très bonne année !) et bien que la ressemblance ne soit pas frappante, Antivol peut se vanter d’être le grand frère de l’hypocondriaque vachette joliment nommée « La Noiraude » (ils ne sont pas clairs dans cette famille !).
« L’oiseau au sol » a été créé par Gilles Gay, les textes sont de Jean-Louis Fournier.
Antivol a fait son apparition dans l’Ile aux enfants dés 1977 puis a été rediffusé en 1987 par le biais de l’émission « Zappe Zappeur » sur TF1. Ce petit dessin animé relativement simple compte 50 épisodes allant de 30 secondes à 3 minutes.
L’intrigue de cette séquence est toujours la même : Atteint de vertige, notre pauvre oiseau tente de prendre son courage à 2 mains pour tenter de voler, il est appuyé par une voix off qui le pousse dans cette bonne résolution. Or, mal dans sa peau et très peu confiant, la peur d’antivol le maintient toujours au sol, ce qui donne parfois naissance à des situations des plus cocasses.
Notre cher volatile se trouve toujours de bonnes excuses pour expliquer son manque de courage ! Ainsi il va jusqu’à nous baratiner qu’il est sans doute « plus lourd que l’air » !
Le ridicule de notre cher Antivol lui donne un coté attachant qui a beaucoup plu aux enfants de notre génération.
Concernant les voix, Antivol trouve la parole grâce à Daniel Ceccaldi, grand comédien de nos chères 80’s, la voix off est orchestrée par Sylvie Durepaire qui n’est autre que l’épouse de Jean Louis Fournier l’auteur des textes. Sylvie Durepaire deviendra par la suite réalisatrice de nombreux sitcoms tels que « la vie des botes » en 1986 ou encore « seconde B » (c’était top ça !) en 1992.
Pour la réalisation de ces petites séquences, et selon les dires de Gilles Gay himself, les décors étaient en cellulo tandis que les animations étaient constituées de multiples dessins coloriés au feutre. Cette technique était relativement novatrice pour l’époque car elle est exactement l’inverse de ce qui se faisait en matière de dessins animés jusqu’alors.
Pour les produits dérivés, il en existe à ma connaissance aucun. Comme bon nombre des séquences de l’ile, les petits téléspectateurs ont le plaisir de retrouver leur volatile bien aimé sous forme de BD dans le journal de casimir.
Antivol est également représenté sur plusieurs images « magic » de la roche aux fées et sur l’autocollant « La vache qui rit » de 1977 que je vous mets en gros plan ci-dessous 😉
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