Les présentateurs du Journal Télévisé des années 70 / 80 !

Dans la série “Grande Famille de la télévision”, nous allons vous présenter aujourd’hui quelques personnages qui j’espère vous seront familiers : les présentateurs journalistes des JT de notre enfance.

C’est parti pour un petit tour d’horizon des journalistes que l’on voyait quotidiennement dans la petite boîte du salon, et qui nous annonçaient ce qu’il se passait dans le monde.

Un peu d’Histoire

La première diffusion d’un journal télévisé à la télévision française eut lieu le 29 juin 1949, sous la direction de Pierre Sabbagh, l’un des pionniers du petit écran. On retrouve dans son équipe plusieurs grandes figures de l’histoire de la télé, comme Georges de Caunes (père d’Antoine et mari de Jacqueline Joubert) et Pierre Tchernia. A l’époque, pas de présentateur à l’écran, simplement quelques images qui défilent avec en fond sonore une voix “off” qui annonce les évènements nationaux et internationaux.

Il faut attendre 1954 pour que les premiers journalistes se relayent à l’antenne pour « lire » les actualités. Parmi eux, Roger Debouzy, Georges de Caunes, ou Claude Darget.

En 1957, une seconde édition est diffusée à 23h, pour les retardataires ou les couche-tard. En 1959, le Journal Télévisé opte pour la formule qui restera utilisée jusqu’à nos jours, à savoir un seul journaliste présentant les informations et lançant les sujets filmés. Il n’existe pas encore de notion de “journaliste vedette”, c’est Michel Droit, Raymond Marcillac et Jacques Sallebert qui présentent à tour de rôle les infos. En 1960, le journal de 13h est inauguré, en suivant le même concept.

Dans les années 60 et 70, le Journal Télévisé évolue peu, les présentateurs officiant dans un ton neutre, monocorde, et peu soucieux d’imposer un style à leurs éditions. La seule innovation de taille restant l’apparition du JT en couleurs, en 1967.

En 1972, il est décidé que les journaux télévisés des deux chaînes françaises soient dorénavant décalés : l’un à 19h45 (sur la 1ère chaîne), l’autre à 22h (sur la seconde). Ce dernier horaire sera conservé et toujours en vigueur pour le fameux “Soir 3”.

L’éclatement de l’ORTF en 1975 annonce le début des hostilités, et la naissance d’une véritable concurrence entre les JT des deux chaînes principales. Les JTs de 20h misent sur les fortes personnalités des journalistes pour attirer les téléspectateurs, et en 1979, Antenne 2 lance “son” journal de 13h.

L’ère moderne des Journaux Télévisés peut commencer, veuillez prendre place pour redécouvrir ses principaux acteurs.

Roger Gicquel : le déprimé (et déprimant) – 20h TF1 – 1975 à 1981 

Ce fut la première star du JT du soir. Ancien directeur de l’information de l’ORTF et Grand Reporter à France Inter, il inaugure un style “subjectif” en début de journal, où il donne son avis comme on pourrait le faire dans un édito de la presse quotidienne.

Deux passages marquants lui restent associés : son fameux “Mesdames, Messieurs, la France a peur”, le soir où l’on apprenait que Patrick Henry, meurtrier d’enfant, avait échappé à la peine de mort, et bien sûr le sketch de Coluche, qui le surnommait “Monsieur Toutégrave”.  


Mais ce fut un très grand professionnel, seul maître à bord de son journal, et dirigeant son comité de rédaction brillamment.
 

Une telle longévité au 20h de la première chaîne ne trompe pas. Il était reconnu par toute la profession. 

En 1981, il quitte la présentation du JT pour diverses émissions culturelles sur Europe 1 et TF1, puis sur France Inter et FR3. Il prend sa retraite médiatique à la fin des années 90, et milite pour l’écologie dans sa Bretagne natale. Il nous a quittés il y a quelques années.

Yves Mourousi : l’Incontournable – 13h TF1 – 1975 à 1988 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelYves Mourousi est le présentateur emblématique du JT des années 80. Impossible de ne pas se souvenir de son “BONJOUR !” retentissant au début de chaque édition, là où ses confrères s’annonçaient timidement par un sobre “Mesdames, Messieurs, Bonjour”. 

Yves Mourousi sera le premier “People” parmi les journalistes du JT. Car derrière ses grosses lunettes et ses tenues strictes se cache un personnage extrêmement haut en couleurs, sûr de lui, innovant, avec un culot phénoménal dès qu’il s’agit de sortir des sentiers battus. Ainsi, il sera suffisamment couillu pour proposer en plein direct un 5 à 7 coquin avec le groupe “Frankie Goes to Hollywood” (déjà, rien que les recevoir au 13h de TF1, fallait en avoir !), ou carrément s’asseoir sur le bureau de François Mitterrand pour lui demander s’il est un président chébran ! 

On le retrouvera aussi fringué en présentateur punk chez Patrick Sébastien avec sa comparse Marie-Laure Augry, pour une caricature hilarante de son JT, et pousser le bouchon jusqu’à étaler sa vie privée en public, en invitant sa future femme à son journal, juste pour annoncer ses noces à venir ! 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelCes fantaisies sont passées pendant des années comme une lettre à la Poste sur la télé publique, mais dès l’instant où TF1 fut privatisée en 1987, ce fut une toute autre histoire. En ajoutant à cela les (nombreuses) frasques de sa vie privée, c’en est trop pour TF1 qui l’évince du JT un an plus tard. Emblème par excellence du Tout-Paris des plateaux TV, il fut remplacé par Jean-Pierre Pernaud, à l’image franchouillarde que l’on connait tous, plus en adéquation avec le public rural de cette tranche horaire. Suite à cette éviction, Yves Mourousi fera un peu de radio pour RMC. Il nous quittera en 1998, officiellement en raison d’une crise cardiaque. 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelDurant 13 ans, il aura apporté de grands bouleversements au journal de 13h, comme le direct diffusé depuis un site extérieur une fois par semaine (la Place Rouge de Moscou, une centrale nucléaire ou même depuis un sous-marin en immersion), ou la co-présentation dynamique et efficace avec la sympathique Marie-Laure Augry (également dans cet article). 

Je m’arrête là, car ce grand Monsieur mériterait à lui seul un dossier en son honneur !

Bruno Masure : l’amuseur – TF1 – 20h – 1984 à 1990 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelDepuis qu’il a découvert que son nom est l’anagramme d'”Amuser”, Bruno Masure sera le présentateur qui aura le plus fait rire. Adepte des pointes d’humour bien dosées, il n’hésitera jamais à agrémenter son JT de jeux de mots toujours de bon aloi et de remarques amusantes. Il jouera aussi pendant des années au jeu du chambrage mutuel avec son ami Joseph Poli, qui présentait le Journal de la Nuit. 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelConnu pour sa décontraction en toutes circonstances, il lui arrivait régulièrement de présenter le JT en charentaises, et de clôturer son édition par une citation savoureuse. Par exemple, “À demain, si mes patrons n’ont pas changé” 😀 

Il quitte TF1 en 1990 pour rejoindre Antenne 2 (qui deviendra France 2 l’année suivante). Il y présente le JT de 20h jusqu’en 1997, ce qui lui fait mine de rien une belle longévité au poste. Il quitte France 2 en 1997, continue d’écrire des livres, et devient chroniqueur sur France Inter, puis sur la Chaîne Parlementaire.

Pour le plaisir des yeux…

    


Noël Mamère : le moustachu – 13h – A2 1982 à 1987

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelIl s’agit vraisemblablement d’un des plus célèbres moustachus du PAF ! A la télévision, Noël Mamère reste indissociable de l’éternel fond marron-beige caractérisant les JT du 13h d’Antenne 2 au début des années 80.  

A croire qu’il a été moulé dans le décor ! Télévision, presse, radio, c’est un journaliste polyvalent, rapidement converti à l’écologie et au militantisme politique grâce à des émissions présentées parallèlement à ses JTs : “C’est la vie”, ou “Résistances”.  

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelA partir de 1988 (soit juste après son retrait des plateaux d’information), il débute une carrière politique, le menant à la Mairie de Bègles, au Parlement européen, et jusqu’à la campagne présidentielle de 2002, où il réalisera un score honorable.  

Alors qu’il occupe dans les années 2000 une grande place sur la scène politique en raison de ses prises de position sans concession, le souvenir qu’il laisse de ses JTs est celui d’un homme plutôt discret, sobre et neutre face à l’information. Bref, à l’époque, ses adversaires politiques ne pensaient pas encore que Mamère Noël est une ordure ! (c’est bon, celle là, je l’ai faite, je peux passer au suivant :p)         

Joseph Poli : le papy – 23h TF1 : 1979 à 1988 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelJoseph Poli a toujours eu l’image de ce vieux monsieur jovial, qui présentait les dernières informations avant que les émissions ne s’arrêtent pour la nuit. Il précédait les génériques de fin des programmes, et en général, si on arrivait à le voir, c’est parce qu’on avait la chance inespérée de veiller tard le vendredi soir. Il répondait régulièrement aux piques de Bruno Masure, qui n’hésitait pas à le taquiner lors de son 20h, offrant aux téléspectateurs un p’tit combat verbal des plus amusants !  

A l’inverse de Noël Mamère, Joseph Poli a d’abord été un homme politique, notamment conseiller ministériel à la fin des années 50. Il se lance dans la grande aventure de la télé au début des années 70, puis participe au développement de TF1 lors de l’éclatement de l’ORTF en 75. 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelIl fait malheureusement partie des nombreuses victimes de la privatisation de TF1, la chaîne décidant de le congédier en 1988, le jugeant trop âgé. 

Il se retire pour se consacrer de nouveau à la politique, chez Génération Ecologie. Il fait également un peu de cinéma, et écrit beaucoup de livres.

 

Il nous a également quittés il y a peu de temps (le 16 janvier 2011).  

Jean-Claude Bourret : l’extra-terrestre – 13h & 20 h – TF1 1975-1987, La 5 1987-1992 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelJean-Claude Bourret est une victime de ses luttes et de ses passions. Il est avant tout connu pour son combat désespéré pour sauver et faire renaître la chaîne de télé “La Cinq” en 1992, et pour ses nombreux ouvrages traitant des petits hommes verts. Reconnaissons-le, il amuse beaucoup de monde, et quelquefois, la moquerie n’est pas loin chez certains de ses confrères. 

C’est oublier un peu vite que Jean-Claude Bourret est avant tout un journaliste aux multiples facettes, et au talent certain. Il est le papa d’une grande caisse d’innovations, sans qui les Journaux Télévisés d’aujourd’hui ne seraient pas les mêmes. 

Après avoir été Grand Reporter, il devient journaliste sur la 3ème chaîne de l’ORTF (il y présente le journal de 18h30 le jour de l’inauguration), puis sur TF1 en 1975, où il présente le JT de 20h le week-end. C’est à lui que l’on doit notamment les premières animations satellite sur les cartes météos.  

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelEn 1986, il ose affronter le gouvernement et sa politique du silence au sujet du nuage radioactif de Tchernobyl. Il fait venir de multiples spécialistes pour démontrer que ce maudit nuage a bel et bien traversé la France, et que de nombreuses personnes ont été exposées, entraînant un scandale de Santé Publique.  

Il s’éclipse alors sur la Cinq où il présente le 13h, et y devient une figure emblématique de la chaîne. Car là où Sébastien, Sabatier et Collaro fuyaient le navire et retournaient chez TF1 quand ça commençait à sentir le roussi pour la Cinq, lui est resté jusqu’au bout, présentant vaillamment le JT. 

Il travaille ensuite à RMC jusqu’à la fin des 90’s, puis débute une carrière dans la Gendarmerie Nationale en étant nommé Directeur Général. Il en est aujourd’hui Colonel, à presque 70 ans. Et oui, y a pas d’âge ! 

Pour le plaisir des yeux … 

  

Christine Ockrent : la Reine – 20h Antenne 2 – 1981 à 1985, puis 1988 à 1990 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelIl s’agit tout simplement de LA figure féminine de l’information télévisée des années 80. Surdouée des médias durant les années 60 et 70, elle étudie notamment à Cambridge, devient journaliste en Angleterre pour les chaînes US NBC et CBS. La classe, non ? 😉

Revenue en France, elle intègre Europe 1, puis Antenne 2 où Pierre Desgraupes lui fait présenter le 20h quand Patrick Poivre d’Arvor a piscine. Elle devient la seconde femme après Hélène Vida à présenter le 20h, et la première à hériter du statut de star du JT, et même de Reine comme le veut son surnom de l’époque. En 1985, elle repasse à la radio, sur RTL cette fois-ci, devient directrice adjointe de l’information en 1987 sur TF1.
 

En 1988, elle revient présenter le 20h sur Antenne 2. Malheureusement, on parlera plus de la Dame pour ses à-côtés, comme ses salaires démesurés pour la télévision publique, ou son autoritarisme à toute épreuve. 

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelAu début des années 90, elle quitte la présentation du JT. Elle commencera alors à présenter une longue série d’émissions traitants de politique, d’actualité, et même de culture et de divertissement. Dont bien sûr les émissions du dimanche, « A la Une sur la 3 » ou « Dimanche Soir ». où les Guignols la font devenir « Ma’ame Chrissiine », histoire de faire péter la poire et les cahouètes pour Serge July et Philippe Alexandre ! ^_^

 
Elle poursuivra ces émissions jusqu’à la fin des années 2000, en poursuivant ses activités dans la Presse et la Radio.                                

 Patrick Poivre d’Arvor : le recordman -20h Antenne 2 – 1978 à 1983, puis TF1 de 1987 à 2008   Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelQue dire de ce monsieur qui n’ait déjà été écrit et répété ? Ce grand journaliste est devenu le recordman de l’audimat … et de la longévité. Ancien reporter à France Inter, il a fait ses classes aux côtés de Roger Gicquel et Jean-Pierre Elkabach.  Entré au Journal de 20h en 1976, il fait du JT d’Antenne 2 le journal le plus regardé de France, devançant pour la première fois TF1 ! Il quitte A2 en 1983, puis après un bref passage chez Canal+ et RMC, il revient à la présentation du 20h en 1987, chez TF1, fraîchement privatisée. Rebelote, il bat de nouveaux records d’audience et grâce à lui, TF1 reprend son titre de “20h le plus regardé”, pour ne plus le perdre. Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelPPDA, c’est aussi un grand professionnel, un style tout en retenue et en sobriété, mais des compétences jamais remises en doute, et une grande personnalité.Personnalité qui lui vaudra aussi pas mal de détracteurs, qui trouveront son éthique assez limite (souvenez-vous, l’affaire Fidel Castro, ou le procès Botton).  Enfin, suprême récompense, PPDA, c’est aussi et surtout PPD, la marionnette indéboulonnable des Guignols, qui continue de présenter le JT, plusieurs années après la mise à l’écart de son modèle.

   

Pour le plaisir des yeux…
   Bernard Rapp : le blondinet – Antenne 2 – 20h – 1983 à 1987

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelBernard Rapp est une figure bien connue de l’ancienne “Antenne 2”. Il a présenté le 20h de 1983 à 1987, en alternance avec Claude Sérillon et Christine Ockrent. Mais ce statut de remplaçant ne l’empêche nullement de bien figurer, preuve en est le Sept d’Or du meilleur présentateur de JT obtenu en 1987.  

Pour la petite anecdote, le monsieur s’est attiré les foudres des téléspectateurs pointilleux en présentant son JT sans cravate ! Après avoir animé plusieurs émissions culturelles et littéraires dans les années 90, il s’est doucement retiré des studios TV pour se consacrer à une belle carrière d’écrivain. Il nous a quittés en 2006 d’une longue maladie.

Hervé Claude : l’autre blondinet – Antenne 2 – 13h & 20h – 1983 à 1986 et 1990 à 1992

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger GicquelHervé Claude est aussi un “second rôle” du 20h d’Antenne 2. Pas aussi marquant que d’autres personnalités plus “glamour” ou plus “grandes gueules”, il a tout de même marqué bon nombre de téléspectateurs, jeunes ou moins jeunes, ne serait-ce que par sa longévité, puisqu’il a officié au 20h de 1983 à 1992, en faisant divers remplacements le midi, le soir, la semaine et le week-end.
 

La plus belle image que l’on garde de lui est celle d’un présentateur obligé de glisser doucement sous son bureau pour disparaître de l’image, alors que le générique de fin devenait interminable suite à un problème technique.

Pour le plaisir des yeux …  

 

 
Mais encore … 

De nombreux autres présentateurs ont peuplé nos écrans au fil des chaînes et des années. Moins marquants que les “têtes d’affiche” ci-dessus, ils ont tout de même enrichi l’Histoire de la Télévision par leur présence et leur professionnalisme. Parmi les précurseurs des 80’s, on retrouve Léon Zitrone bien sûr, qui a présenté le JT jusqu’en 1981, Hélène Vida, la première femme présentatrice du JT de 20h sur A2, Claude Pierrard, remplaçant de temps en temps Mourousi avant de se lancer dans les émissions pour enfants, Patrick Lecoq, longtemps la figure du JT d’Antenne 2, ou Jean-Claude Narcy, qui succéda à Roger Gicquel.

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger Gicquel

Pour la seconde génération des années 80, on retrouve Henri Sannier, Claude Sérillon, Daniel Bilallian, Ladislas de Hoyos, Marie-France Cubadda et bien sûr Marie-Laure Augry qui accompagnera Yves Mourousi au 13h de TF1 jusqu’en 1988.

Années 80, 80's, eighties, 70, 70's, journalistes, JT, Journal télévisé, Jean-claude Bourret, Yves mourousi, bruno masure, christine ockrent, Roger Gicquel

Voir les commentaires !Ajouter un commentaire !! !

 

2 Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*