Message : # 349758Message
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30 mars 2018, 22:17
McEnroe était un aristocrate du tennis, naturellement doué, qui regardait de haut ses rivaux moins petris de talents qui étaient obligés de s'entraîner en permanence, des bûcheurs tels que Borg et Villas par exemple.
Tandis que lui n'avait besoin que de taper quelques balles avec des sparring-partners pour garder la forme. À la réflexion, et avec le recul des années, je me dis que je pourrais plus blairer ce type.
Par contre, je rejoins ce qui a été dit au sujet du tennis de la fin des années 80-debut 90, à propos des Lendl, Edberg, Wilander et "Boom boom" Becker. Du tennis puissant du fond de court, sans risque et sans âme. Insipides, mais pas imbuvables, au contraire d'un McEnroe.
Agassi? Un pur produit marketing, qui n'est devenu bon qu'à partir du moment où il a ôté sa moumoute et revêtu des polos sobres.
Chang ? C'est lui'qui m'a fait m'intéresser au tennis. Un joueur improbable, et les commentateurs de l'époque (Rolland Garros 89) ne se privaient pas de faire des analogies faciles avec le petit personnage de Tintin. Dommage qu'il soit rentré dans l'ombre sitôt après.