Bon, alors ce concert des Guns, venez donc là que je vous raconte !
C'était le 7 juillet dernier, au Stade de France. Axl, Slash et Duff enfin réunis sur la même scène, plus de 20 ans après leur dernière tournée, et 20 ans après leur séparation.
Cette tournée était attendue depuis des lustres (en gros, 20 ans

), donc impossible pour les fans de la louper. Au niveau des autres musiciens, on retrouve Dizzy Reed au clavier (on a tendance à l'oublier, mais il est dans le groupe depuis 27 ans quand même), Richard Fortus à la seconde gratte, et Frank Ferrer à la batterie.
Arrivés au Stade de France vers 19h30, on a loupé les deux premières parties, mais visiblement, on n’a pas raté grand chose. Le temps de s’enquiller une petite bière, et hop, à 20h pétante, on sent que le concert va commencer. Eh ouais, tout fout le camp, même Axl la diva commence ses concerts à l’heure maintenant, même pas un caprice de dernière minute, c’en est presque chiant
Le concert débute par l'enchaînement devenu classique histoire de mettre dans l’ambiance (It’s so easy, Mr. Brownstone, Chinese Democracy et Welcome To The Jungle). Le Stade de France n’est pas plein comme un oeuf, mais copieusement garni quand même, entre 60 et 70 000 spectateurs. Nous étions dans les tribunes, c’était vraiment joli à voir, et dans la fosse ça avait l’air assez chaud. Même Axl est intervenu plusieurs fois pour demander aux premiers rangs d’y aller mollo, car il avait peur pour les personnes tout devant qui semblaient bien compressés. Axl qui se soucie du confort des spectateurs … on aura tout vu !!
Après ce début prometteur, petit temps mort avec Double talkin Jive (que j’aime moyennement), et Better, une chanson de l’album de 2008, loin d’être la meilleure du groupe à mes oreilles. Mais ensuite, un fucking enchaînement du tonnerre, avec Estranged, Live and let die, Rocket Queen et You could be mine. L’ambiance est carrément montée d’un cran avec ces 4 valeurs sûres qui ont fait monter l’intensité en puissance (je ne sais pas si ça se dit, mais on se comprend hein ?

), et coïncidant avec le jour qui disparaît petit à petit pour faire place à la nuit et nous faire profiter des belles lumières.
Vient ensuite un passage avec des chansons moins connues (New Rose avec Duff au chant, reprise qui figurait sur l’album des spaghetti), This I love de 2008, puis ça repart avec une brouette de classiques qui remettent le feu de plus belle : Civil war, yesterdays (moins connue, mais une de mes préférées du UYI 2), Coma, puis le point d’orgue : la fameuse intro du parrain par le maestro Slash suivi de l’incontournable Sweet Child of Mine, qui a emballé tout le monde.
Les musiciens sont sacrément à leur aise, Slash et Duff jouent comme s’ils n’avaient jamais quitté le groupe, et leur entente avec Axl fait vraiment regretter tout ce temps perdu. Axl fidèle à lui même change de tenue tous les quart d’heure, beaucoup trouve ça ridicule, mais bon, Rock n roll quoi !
Après My Michelle, une chanson bien pêchue de Appetite for destruction, vient le temps des chansons plus calmes, le moment qui a été apprécié différemment selon les personnes présentes. Moi j’ai complètement adoré (bon, jue suis pas super objectif aussi

), mais on a eu droit à une superbe reprise de Wish you were here de Pink Floyd en version instrumentale par Slash et Fortus, les deux gratteux, puis Layla de Clapton, un fabuleux classique du rock. Autre incontournable : November Rain, et son déluge de piano, puis Black Hole Sun, totalement inattendu, en hommage à Chris Cornel.
On reste dans le calmos avec l’intro d’Only Women bleed d’Alice Cooper, suivie de Knocking on heavens door, où Axl fait chanter le public qui ne demande que ça.
On se dit que le concert va se terminer, ça fait déjà 2h30, et pourtant … on est pas au bout de nos surprises. L’ambiance repart de plus belle avec Nightrain, un titre bien rentre dedans, puis Sorry, une chanson de 2008. Le temps des rappels va arriver, et après une impro des différents musiciens, nous avons droit à Patience, à Whole lotta Rosie d’AC DC, à Don’t Cry, The seeker (une reprise des Who), puis à Paradise City, qui clot le spectacle de manière formidable, avec pyrotechnie, lancer de confettis, light show de toute beauté, et qui laisse quasiment tout le monde sonné.
3h30 de show, du jamais vu. Les gars ont 55 ans, et n’ont jamais baissé le rythme de toute la soirée. Un show bien rodé, bien maitrisé, mais avec ce qu’il faut d’impro et de spontanéité, ce qui manquait un peu la dernière fois que je les avais vu en 2012. Certains ont trouvé que c’était trop long (euuh, les gars, si vous êtes pressés, rien ne vous empêche de partir avant la fin !), mais bon, ce sont les mêmes qui auraient ralé si le groupe s’était contenté d‘une heure et demi

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Comme je vous l’ai dit, pour ma part je ne suis pas objectif, je ne pouvais pas ne pas passer un super moment. Mais ceux qui sont plus mesurés que moi ont également adoré, et ont été épaté par le spectacle offert. On a toujours peur des concerts dans les grands stades, c’est clair que c’est pas intimiste pour un sou, et parfois le son est mauvais, on ne voit pas grand chose … mais quand tout est au point, ça donne quelque chose d’assez génial, et c’est là qu’on se dit … bah que c’est bon, on a enfin vu les Guns comme à la belle époque, et on peut mourir tranquille
J'ai certainement oublié plein de détails, je me relirai et je complèterai. En attendant, si vous avez des observations ou des questions, n'hésitez pas !