Bonjour,
Excellent article, Tommy, les souvenirs remontent quand on le lit !
La VCS, qu'est-ce que j'en ai rêvé de cette console !
Quand j'habitais à Clermont-Ferrand, j'avais un copain qui en avait une. J'allais de temps en temps jouer chez lui : il avait des jeux prévus pour deux (il avait un petit frère) et c'est là que j'ai découvert la version VCS de Space invaders, mais aussi la conversion de Joust - jeu que je n'avais jamais vu auparavant... On en a fait des parties ensemble !!
Il existait des catalogues qu'on trouvait dans les magasins de jouets, avec toutes les cartouches listées. J'en ai encore un, mais j'y avais découpé des images pour coller sur des fiches que je faisais, il y a des années, et à cette époque je ne pensais pas que du jour au lendemain, ces catalogues seraient introuvables. J'essaierai de vous en scanner un bout.
Je me rappelle que, comme j'écumais les salles d'arcade de Clermont et d'ailleurs, je connaissais souvent le jeu d'origine avant sa conversion. Un jeu que je rêvais d'essayer sur VCS, comme je ne l'ai jamais trouvé en arcade, c'était Berzerk. Deux ans plus tard, j'ai acheté une console CBS, et dans la deuxième fournée de nouveautés figurait la conversion de la suite de Berzerk : Frenzy. J'ai pu m'y donner à cœur joie !
En dehors de ça, je reviens sur le jeu X-Man, qui n'est pas le seul de ce genre, mais celui dont on a le plus parlé à l'époque.
X-Man a été testé dans le Tilt n° 4. Au début du journal, un petit texte sur Stéphane Collaro le montre en train d'y jouer ; par la suite, dans l'article proprement dit, on voit le labyrinthe avec le personnage principal, et quatre écrans de récompense... À la fin de l'article, le testeur indique : "Un intérêt ludique limité, mais une cartouche nécessaire dans toutes les ludothèques dignes de ce nom."
J'avais 12 ans, je rêvais de jeux vidéo, je dévorais Tilt... et je tombe sur ce jeu. D'abord franchement surpris, je trouve ça finalement plutôt marrant, mais de là à dire que c'est un jeu qu'on se doit de posséder... Je savais bien que Pac-Man était nettement plus intéressant !
Le lien vers la page sur le site d'abandonware (je ne vais pas le mettre ici directement, attention quand même aux enfants) :
http://download.abandonware.org/magazin ... 03-04).jpg
Mais c'est la suite qui est - forcément - rigolote.
Dans le Tilt n° 5, on a droit dans le courrier à deux réactions. La première de Guy Millant (Directeur Général d'Atari France à l'époque) qui souhaite se dissocier de jeux de la sorte, argumentant qu'ils sont contraire à la vocation d'Atari ; la seconde d'un lecteur qui est scandalisé par l'article. Tilt répond : "À notre sens, X-Man engendre plutôt la bonne humeur que la perversion. Par contre, si l'on en croit notre enquête [..] les jeux électroniques sont accusés de bien d'autres péchés. Alors, faut-il exercer une censure ?"
Le lien :
http://download.abandonware.org/magazin ... 05-06).jpg
Et si vous voulez l'essayer, sachez qu'il est dispo dans la compil' pour l'émulateur Stella. Je viens de l'essayer : c'est absolument IN-JOU-ABLE.
Voilà pour la petite histoire de ce jeu qui a, pour un temps, défrayé la chronique...
Ma petite femme et ses frères en avaient une, de console VCS, et aujourd'hui c'est elle qui l'a récupérée... et elle fonctionne toujours ! J'ai mis une photo de notre pépette qui joue à Pole Position dans
l'article correspondant. En fait, notre seul regret, c'est qu'on n'a jamais retrouvé la cartouche de Space Invaders, fournie par défaut avec la console, et que finalement tous les jeux qu'elle a retrouvés sont jouables une personne à la fois : pas moyen de jouer à deux. Si un jour je trouve dans un vide-grenier des jeux VCS comme Joust, Combat, Space Invaders... je me jetterai dessus !
Encore merci pour l'article, Tommy, et encore une fois, vivement la suite !
.merci j ai bien aime lire cette Article.
) car j'avais bien le jeu Pac Man, ou celui de F1, de billard .... Mais ça ne ressemblait pas à cette Atari VCS ... Honte à moi je n'ai aucun souvenir du nom de la bestiole (ce dont je me souviens c'est que les cartouches de jeux avaient comme une poignée 
)
Au banquet de l'amitié, chacun peut trouver sa pitance ... Mais au festin des loups, il n'y a pas de dessert ... (Professeur Procyon)
