Encore un film où le premier volet est selon moi le meilleur. Même si j'ai toujours regardé les Rambo avec plaisir.
Mais là où le 2 et le 3 (je n'ai pas encore vu le dernier épisode) sont des films de guerre, avec des missions spectaculaires confiées au plus grand warrior de tous les temps, le premier, avant d'être un film violent, est un drame assez poignant sur la difficulté des anciens soldats du Vietnam à se réintégrer à la société américaine, qui les voit comme des marginaux, des sauvageons sâles et repoussants.
On assiste impuissant à cette saleté de flic bien WASP qui ne veut pas de ça chez lui, et à la chasse à l'homme qui n'a d'autre solution que de retrouver ses instincts guerriers pour survivre, et se recréer "sa" guerre.
Ma scène préfére est la discussion entre Rambo et le Colonel Trautman. Ce dernier lui dit "ça y est, t'es content, tu l'as eu ta guerre !!". Et quand Rambo fond en larmes, même si elle est caricaturale, je trouve que cette scène n'est pas surjouée, et résume toute la détresse du personnage. Surtout quand il dit (ces paroles m'ont vraiment marquées) : "Au viet-nam, je conduisais des chargements de plus d'un demi-million de dollars, et ici, j'arrive même pas à trouver un boulot de gardien de parking !".
Les deux épisodes suivants sont d'un tout autre calibre. Ce sont des missions qui lui sont confiées, il les éxecute, point. Il délivre des anciens soldats prisonniers du vietnam, ou il va récupérer son colonel pris au piège en Afghanisthan. De l'histoire simple et du film d'action, mais on a perdu en cours de route la dimension sociale du personnage. Ce qui n'empêche pas que pour moi, la trilogie vaut le coup.
ça donne envie de voir le dernier épisode, sorti il y a 2 ans je crois, j'espère que la boucle est bien bouclée.
Un autre souvenir INCONTOURNABLE de l'enfance : c'est le couteau de Rambo !! Des versions officielles ont éxisté :
Mais ce qu'on trouvait facilement c'était des copies bon marché : le couteau était en vente partout : dans les bureaux de tabac, sur les marchés, supermarchés, et même dans les magazines TV, les pubs le proposaient pour 29,90 francs je crois. Il était constitué d'un couteau dans son étui en cuir ascendant skaï, avec une boussole, un kit de couture (fil et aiguille) pour recoudre ses blessure, une pierre à aiguiser, des allumettes qui s'allumaient n'importe où n'importe comment, une mini scie, et quelques autres gadgets. Un pote en avait acheté un et l'avait ramené au collège, il avait la classe !
ça ressemblait à peu près à ça :
On en voit de temps en temps sur les vide-grenier, je pense qu'un jour je me laisserai tenté, car je rêvais vraiment d'en avoir un quand on faisait des cabanes dans les espaces verts près de chez nous, ou quand on jouait dans les bois.
).
On le voit très peu, Johnny lui met un pain et il ne se relève plus...
"Là où les potes vont, Les potes iront..." Arthur Fonzarelli
.. rigolote ton anecdote Tipoune! Ces marrants de voir comment des films ou musiques sont liés à des évènements du passé.
Au banquet de l'amitié, chacun peut trouver sa pitance ... Mais au festin des loups, il n'y a pas de dessert ... 
Et il doit toujours y avoir à l'intérieur les sparadraps et les allumettes. Ce qui m'a le plus servi c'est la fronde... 
