Message : # 21474Message
Philou62
23 oct. 2007, 03:58
Effectivement, l'Amstrad, le Commodore 64, le Spectrum, l'Apple II, l'Atari ST, l'Amiga... Tous ceux là n'étaient pas des standards informatiques, mais des modèles très spécifiques à chacune des firmes qui les ont fabriqués. Mais ces entreprises n'ont même pas cherché à s'entendre, pensant sans doute qu'il y avait plus d'argent à se faire en travaillant séparément. Oh, pour Amstrad, Commodore et Atari, principalement, ça a quand même pas trop mal réussi à leur époque puisque leurs micros étaient les plus répandus sur le marché. Ca ne s'est gâté qu'à partir des années 90, avec un PC et des consoles devenus plus performants sur leur propre terrain de prédilection (malgré un prix élevé pour le PC, et l'impossibilité de faire des copies sur consoles). Il est vrai aussi que ces micros avaient moins de possibilités d'extension, mais elles n'étaient pas non plus inexistantes, et il était tout à fait possible de leur ajouter de la mémoire, et des périphériques divers. Par contre, il est vrai qu'il n'était pas possible d'améliorer leurs capacités graphiques et sonores. Les Amiga 1200 et 4000 constituaient toutefois des exceptions, puisqu'il était tout à fait possible de les monter en tour et de leur ajouter des cartes accélératrices ou graphiques (provenant du monde PC), un disque dur, un lecteur CD, et plein de choses encore... Par exemple un Quake sur Amiga 1200 ou 4000, ce n'est absolument pas de la science fiction, puisque j'ai pu le voir tourner, et ça n'avait rien à envier aux versions PC ! Et pourtant ce n'était qu'une version faite par des amateurs passionés par l'Amiga (ça existe encore !).
Par contre, le MSX était un véritable standard informatique, soutenu par Sony, Microsoft, Panasonic, Philips, et plein d'autres. Ca a très bien marché au Japon, et dans pas mal d'autres pays, y compris en Europe (chez nos voisins néerlandais, notamment). En France ça a été un échec. Il avait des possibilités d'extension pas négligeables non plus, puisque les musiciens pouvaient lui adjoindre une carte FM, par exemple, lui permettant de se transformer en véritable synthé. Par contre, un MSX 1 n'avait pas la possibilité d'évoluer vers les déclinaisons plus puissantes, comme le MSX 2, 2+ ou Turbo R.