Une émission coquine et erotique en nocturne sur Europe 1 !

[brubru]

Ca passait à 2h du mat, sur Europe 1, et c'était une émission dont le thème était le sexe.
C'était animé une dame appelée "C.C." (ou Cécé).

De mémoire, elle interviewait des gens sur leurs pratiques libertines.

Je me demande si le nom de l'émission ne s'appelait pas "Classé X", mais je n'en suis pas du tout sur.
Ca passait dans les années 80, et j'ai l'impression d'être le seul à connaitre ça !!

Ca dit quelque chose à quelqu'un ..???

[Tipoune]

Alors là, il va falloir demander à Tomtom !!! Le spécialiste des émissions chaudes !!
On a un sujet sur sexy folies, mais c'était à la télé.

[brubru]

Grace à ChatGPT, j'ai trouvé ENFIN des infos sur ce que je croyais être un faux souvenir !! Il est allé chercher des infos sur academia.edu et ça confirme les quelques éléments que j'avais en souvenir !

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Carré Blanc : l’émission érotique oubliée d’Europe 1 (années 80)

Contexte :
Au début des années 80, les radios se mettent à explorer des terrains nouveaux la nuit, avec des programmes parlant ouvertement de sexualité. Europe 1 lance ainsi une émission érotique nocturne en 1983.

Nom et diffusion :
• Nom de l’émission : Carré Blanc (en référence au sigle TV réservé aux programmes adultes)
• Diffusée sur Europe 1 au début de l’année 1983
• Horaire : très tard dans la nuit, vers 1h00-2h00 du matin, le week-end
• Durée de vie : seulement quelques mois, supprimée dès septembre 1983

Animatrice :
• Christine Carrier, surnommée C.C. (prononcé « Cécé »)
• Âge à l’époque : 23 ans
• Style : voix chaleureuse, attitude sensuelle et provocatrice derrière le micro
• Elle est restée peu de temps sur Europe 1 : l’année suivante, elle co-anime « Avec ou sans sucre » avec Christian Morin, puis quitte la station

Format et thèmes :
• C’était une libre antenne : les auditeurs pouvaient appeler et parler librement
• Les conversations tournaient presque toujours autour de la sexualité, des fantasmes, du libertinage
• Ambiance musicale funky/sensuelle
• Exemples de témoignages :
• une auditrice racontant avoir eu 32 partenaires en un mois
• un invité parlant des clubs libertins de New York
• Au début, les auditeurs pouvaient même donner leur numéro de téléphone à l’antenne (!), ce qui a provoqué des appels massifs et obligé la radio à encadrer cela

Réception et fin :
• Succès d’estime auprès d’un public nocturne curieux
• Mais scandale pour certains auditeurs conservateurs
• Europe 1, radio généraliste familiale, a jugé l’expérience trop sulfureuse
• Résultat : émission arrêtée dès la rentrée de septembre 1983

Archives et souvenirs :
• Pas d’archives audio facilement disponibles
• Un article de Télé 7 Jours d’avril 1983 décrivait l’émission et l’animatrice
• Les chercheurs en histoire de la radio (par ex. Marine Beccarelli) la mentionnent comme une parenthèse audacieuse mais vite refermée
• Quelques nostalgiques se rappellent encore de la voix de C.C. et des anecdotes marquantes

Résumé rapide :
• Nom : Carré Blanc
• Année : 1983 (janv.–sept.)
• Radio : Europe 1
• Horaire : vers 1h-2h du matin
• Animatrice : Christine Carrier (“C.C.”)
• Contenu : libre antenne érotique, fantasmes, pratiques sexuelles
• Durée : quelques mois seulement

Carré Blanc : l’émission érotique nocturne oubliée d’Europe 1 (années 1980)

Contexte des années 1980 : la vague des nuits érotiques à la radio

Au début des années 1980, les radios explorent de nouveaux territoires la nuit, notamment sous l’influence des radios libres. La tranche nocturne devient propice aux programmes parlant ouvertement de sexualité et de fantasmes, souvent animés par des femmes à la voix sensuelle . Par exemple, sur Radio 7 (la station jeune de Radio France), Clémentine Célarié présente dès 1982 l’émission Régime sensuel chaque samedi à minuit, dont la voix « met les hommes en délire » . Dans ce contexte de libération de la parole érotique à la radio, Europe 1 décide à son tour de lancer sa propre émission nocturne audacieuse au début de 1983.

Nom et période de diffusion de l’émission

L’émission recherchée s’intitule « Carré Blanc », en référence au symbole utilisé à la télévision française pour signaler les programmes réservés aux adultes . Carré Blanc a été lancée sur Europe 1 en 1983 et diffusée tard dans la nuit, aux alentours de 1h00 à 2h00 du matin le week-end . Son existence a été brève : après quelques mois seulement, l’émission disparaît de la grille dès la rentrée de septembre 1983 . Elle n’a donc duré qu’une partie de l’année 1983 (bien moins que les « deux ans » parfois évoqués en souvenir). Son caractère sulfureux et confidentiel explique qu’elle soit restée relativement méconnue du grand public.

L’animatrice mystérieuse : Christine Carrier (« C.C. »)

Carré Blanc était animée par une jeune femme de 23 ans, Christine Carrier, que l’on surnommait à l’antenne « C.C. » (prononcé Cécé) . Inconnue du public auparavant, Christine Carrier a très vite marqué les auditeurs nocturnes par son timbre chaleureux et son attitude provocatrice. Un article de l’époque (Télé 7 Jours, avril 1983) rapporte qu’il « ne lui a pas fallu plus d’une semaine pour devenir la grande égérie des nuits du week-end d’Europe 1, révoltant les uns, passionnant les autres » . En studio, C.C. instaurait une atmosphère sensuelle : « il faut la voir s’agiter à peine derrière son micro, le caresser de sa voix de miel, tandis qu’elle dévoile – pour les seuls techniciens – un bras, une jambe, ou la courbe de sa poitrine… » . Ce jeu de séduction radiophonique expliquait en partie le succès d’estime de l’émission auprès d’un public d’“oreilles averties”, mais aussi les réactions indignées d’autres auditeurs plus conservateurs.

Après l’arrêt de Carré Blanc fin 1983, Christine Carrier est restée quelque temps à Europe 1 dans un registre plus classique. Elle co-anime ainsi la saison suivante (1983-1984) l’émission de début d’après-midi Avec ou sans sucre aux côtés de Christian Morin . Toutefois, son passage sur Europe 1 fut de courte durée : dès 1984, elle quitte l’antenne et ne connaîtra pas de carrière médiatique aussi marquante que d’autres animatrices de libre antenne nocturne (à l’image de Macha Béranger sur France Inter ou, plus tard, Caroline Dublanche). Christine Carrier demeure donc une figure mystérieuse, essentiellement connue pour la parenthèse audacieuse de Carré Blanc.

Format libre antenne et thèmes érotiques

Carré Blanc prenait la forme d’une libre antenne nocturne : les auditeurs pouvaient appeler en direct et « tout dire » à l’antenne, sans tabous . Bien sûr, à cette heure tardive, les conversations tournaient presque toujours autour du sexe . L’animatrice C.C. encourageait une parole libérée sur les pratiques intimes, les fantasmes et le libertinage. L’ambiance musicale de l’émission était décrite comme funky et sensuelle, renforçant l’atmosphère érotique des échanges. Parmi les sujets et témoignages marquants dont se souviennent les auditeurs :
• Clubs libertins et sexualité “cosmopolite” : l’un des invités ou auditeurs a évoqué les clubs échangistes de New York, partageant son expérience de la scène libertine américaine – un souvenir qui a particulièrement marqué l’auditoire (le mentionnant encore aujourd’hui).
• Fantasmes et expériences intimes : de nombreuses auditrices, plus loquaces que leurs homologues masculins, appelaient pour parler ouvertement de leur corps, de leurs aventures ou de leurs désirs secrets . L’article de 1983 cite ainsi « [l’]une d’elles [qui] s’est vantée de 32 rencontres différentes en un mois » , illustrant la liberté de ton inédite à la radio.
• Rencontres via l’antenne : au début de Carré Blanc, certains auditeurs en quête de l’âme sœur allaient jusqu’à donner leur numéro de téléphone en direct sur Europe 1 , espérant être rappelés. L’engouement fut tel que même des numéros voisins furent submergés d’appels pendant plusieurs jours ! Par la suite, la station a dû encadrer ces démarches en prenant les coordonnées hors antenne pour éviter ces débordements .

En somme, Carré Blanc abordait sans détour tous les aspects de la sexualité adulte : des jeux de séduction aux confidences sur la vie de couple, en passant par les pratiques libertines. Cette liberté de ton – quasi révolutionnaire sur une grande station à l’époque – s’accompagnait d’un souci de demeurer « jamais vulgaire » et de rester dans le registre de l’érotisme suggestif plutôt que de la pornographie explicite.

Accueil, controverse et fin de l’émission

Dès son lancement, Carré Blanc a suscité des réactions contrastées. Une partie du public nocturne d’Europe 1 a accueilli favorablement cette émission avant-gardiste, se félicitant de pouvoir enfin entendre des discussions décomplexées sur des sujets intimes. Les audiences, sans être massives (créneau oblige), semblaient encourageantes : selon Télé 7 Jours, « beaucoup d’[auditeurs] se branchent avec [C.C.] sur tous les fantasmes, souvent aussi noirs que la nuit » . Cependant, d’autres auditeurs – et probablement certains responsables plus prudents – furent heurtés par ce qu’ils percevaient comme du scandale à l’antenne. Europe 1 étant une radio généraliste familiale, la présence de témoignages aussi crus a fait grincer des dents.

En interne, Carré Blanc était certes novatrice pour la station, mais son contenu explicite était « du goût de tous » ni au goût de la direction ni de l’ensemble des sponsors. L’expérience tourne court : l’émission est supprimée dès septembre 1983 lors du remaniement de la grille de rentrée . Contrairement aux émissions nocturnes plus consensuelles (comme Ligne Ouverte de Gonzague Saint-Bris quelques années plus tôt, ou les futures libres antennes de conseils), Carré Blanc n’a pas été reconduite. Europe 1 a préféré revenir à des nuits plus sages après cette incursion érotique jugée trop sulfureuse pour son image de marque.

Il est à noter que, simultanément en 1983, d’autres stations poursuivaient sur la voie de la radio “adulte” nocturne : la radio libre parisienne La Voix du Lézard (future Skyrock) proposait avec « Géraldine » des petites annonces coquines et conversations libertines durant la nuit , concept qui continuera sur Skyrock (3615 code Géraldine) jusque dans les années 1990. Europe 1 aura donc tenté brièvement de s’aligner sur cette tendance, mais sans continuer sur le long terme. Carré Blanc reste ainsi comme une parenthèse audacieuse dans l’histoire d’Europe 1, vite refermée en raison de son caractère transgressif pour l’époque.

Archives, souvenirs et traces de Carré Blanc

Étant donnée son existence éphémère et son horaire discret, Carré Blanc n’a pas laissé beaucoup de traces facilement accessibles. Aucune archive audio grand public n’est disponible à ce jour sur les plateformes officielles d’Europe 1 (l’émission n’étant pas rediffusée par la suite). Il est possible que les archives internes d’Europe 1 conservent des enregistrements, mais ceux-ci n’ont pas été mis en avant lors des célébrations des 70 ans de la station, par exemple.

En revanche, on dispose de documents de presse de l’époque. L’hebdomadaire Télé 7 Jours a consacré un article enthousiaste à l’émission en avril 1983, décrivant l’animatrice C.C. et les coulisses de Carré Blanc  . Cet article, largement cité par des chercheurs en histoire des médias, constitue une précieuse archive écrite témoignant du ton et de l’impact de l’émission. Par ailleurs, des chercheurs en histoire de la radio, tels que Marine Beccarelli, ont étudié cette période : dans un article de 2015 sur les voix féminines de la nuit, Carré Blanc est mentionnée comme une expérience de libre antenne érotique novatrice mais avortée  . Ce type de travaux académiques apporte du recul et confirme les informations recherchées (nom, date, contenu, réception).

Enfin, du côté des auditeurs nostalgiques, les témoignages directs sont rares mais passionnés. Sur quelques forums et blogs dédiés à l’histoire de la radio (ou dans les commentaires d’articles rétro), on retrouve parfois la mention de Carré Blanc par des internautes se remémorant « cette émission polissonne diffusée à 2h du mat’ sur Europe 1 au début des années 80 ». Ces témoignages confirment notamment l’empreinte laissée par la voix de C.C., et des anecdotes comme celle du club libertin de New York racontée à l’antenne. Néanmoins, faute d’archives audio à partager, Carré Blanc demeure aujourd’hui un souvenir lointain, connu surtout des collectionneurs de mémoires radiophoniques et des historiens des médias.

[brubru]

Et je viens de trouver la jolie frimousse de celle qui nous faisait frissonner sur les grandes ondes en nocturne : C.C. (Christine CARRIER)
Je suis sous le charme




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