Si ma passion principale aujourd’hui est le cinéma (je vois près de 250 films par an dans mon multiplexe favori – D’ailleurs, pour ne rater aucun film, j’ai installé des sacs de couchage dans les différentes cabines de projection ! - ), je le dois au film LES RIPOUX sorti à l’automne 1984.
C’est bien simple, le long métrage du réalisateur Claude Zidi regroupe tous les ingrédients qui font que ma maitresse se prénommera toujours Cinématographie ! - Oui, j’avoue, je préfèrerai toujours un bon film plutôt qu’une belle fille – Même mauvais ou laids, j’aime les films et je les visionne jusqu’au générique final au contraire d’une vilaine nana qui me ferait fuir illico ou détourner les yeux !-
J’arrête de pianoter 36.15 code MAVIE pour revenir à mes ingrédients qui font qu’un film est un bon film : On a donc des acteurs on ne peut plus justes : Tout le monde se rappelle de l’éternel Philippe « René » Noiret et de Thierry « François » Lhermitte dans les rôles titres bien-sûr mais cela serait injure de ne pas citer Régine, Grâce de Capitani, Julien Guiomar et le regretté Claude Brosset !
Et Michel Crémadès en pick-pocket rattrapé in extrémis, personne ne peut avoir oublié sa tronche et ses cheveux hirsutes tout bouclés…Pour vous souvenir de tout ce beau monde et des autres acteurs de complément, voici le lien du blog de Laurent Thelin qui se fait un plaisir de répertorier en photos tous les comédiens du film :
http://www.thelin.net/laurent/cinema/fi ... 88002.html
Continuons toujours dans les ingrédients, l’histoire maintenant : René, vieux flic adepte des arrangements "à l'amiable" avec les petits truands, se voit adjoindre comme coéquipier François, un jeunot frais émoulu de l'école de police. Avec l'aide de son amie Simone, il entreprend de convertir le rigoureux novice à ses méthodes, et pour cela commence par le mettre en relation avec une jolie call-girl, Natacha...(synopsis : allociné.fr)
Je poursuis ma tambouille en vous parlant de la musique (quel bonheur celle de Francis Lai…Y a pas à dire, avec Vladimir Cosma et Bruno Coulais, on avait un sacré trio dans la composition musicale de films dans les années 80 !!!)
L’affiche du film :
![Image](http://img822.imageshack.us/img822/4428/aaaaar.png)
J’adore, une des dernières affiches dessinées comme cela se faisait dans les années 50/60 ( et dorénavant remplacé par une simple photo du film…pas toujours mais souvent ! )
Des affiches comme çà, 10 ans après l’an 2000 y a plus !!! Raison de plus de vénérer ce satané de bon film !
Et les réparties ou les scènes du film me direz-vous ?, ma recette des bons ingrédients qui me font aimer LES RIPOUX ne serait point réussie si je ne vous en parlais pas : Celle de l’interrogatoire du dénommé Jésus, je peux la voir encore et encore, je ne m’en lasse pas…
Dans la vie, lors des coups « de moins bien », beaucoup se raccrochent à leur famille ou les proches ! Moi, je n’ai pas honte de dire que LES RIPOUX fait partie de mes Fell-good movies pour remonter « la pente » ( les films Gremlins, les deux premiers Retour vers le Futur et La Chêvre font aussi partie de mon ascension cinématographique que j’escale selon les moments !)
Jean Gabin disait qu’il fallait 3 choses pour faire un bon film : La première étant de trouver une bonne histoire, la deuxième d’avoir une bonne histoire et la troisième de raconter une bonne histoire…Et je peux vous garantir que c’est une sacrée bonne histoire que ce que raconte LES RIPOUX…D’ailleurs, au printemps suivant, la cérémonie des César en 1985 lui attribuera la statuette du meilleur film de l’année ( ce que jamais film comique – même Bienvenue chez lez les ch’tis – n’a jamais réussi à faire !)..
…Au diable ma parlote, telle une méga bande-annonce, voici 8 minutes de bonheur de ce film :