Dans le même style que Joaquin ... si vous en avez le coeur, je veux bien lire vos histoires de joujoux ... bons souvenirs ou mauvais (frustrations) ...
Je me lance ...
Donc, les bons souvenirs :
- Vers 1980, à Cassis : chez le marchand de journaux, je bug sur l'Homme Araignée 30 cm ... la boite orange, les illustrations ... mon père me le prend sans sourciller. Ma même me dessine sa tête sur une feuille ... le top.
- Même période, le parrain de ma soeur nous rend visite et m'offre la poupée Alcor avec un équipement aquatique. Quel pied dans le bain ! Même chose avec les PVC Fabian Plastica :
- 1980 : départ pour le Nigeria. Ma grand-mère maternelle nous fait parvenir de petits cadeaux. Les gonflables Batman et Spiderman (j'ai retrouvé Spiderman), et surtout les 3 flexibles Albator ... elle avait découpé le carton autour des blisters et écrit un petit mot au dos, façon "carte postale". Du bonheur.
- La figurine Capitaine Flam Popy cachée par ma mère dans sa valise, pour mes 5 ans. Je l'avais vu dépassant, j'avais halluciné sur les illustrations de la boite et le fait que les flingues tiraient. Je l'ai admiré en cachette le plus souvent possible jusqu'à ce qu'il me soit offert. Donc souvenir assez précis du jouet et de la boite.
- 82/83, à Cassis : mes parents rentrent d'un voyage en Italie ... il est tard, on me tend un boite rouge et jaune ... wow, Capitaine Flam en Big Jim ! Je suis aux anges ...
- Noël 84 : ma mère me tend une enveloppe épaisse griffée d'une marque de fringue ... dans ma tête "meeeerde, encore un pyjama tout naze" ... et là, surprise, des blisters Guerres des Etoiles !
- 1985 : ma grand-mère m'amene chez un marchand de jouets à Toulon. En nouveauté, il y a les DIACLONE. Je suis sidéré par le Robocolt (transformable en pistolet). Le marchand me fait une démonstration. On repart avec. On s'assoit sur le banc en face, j'ouvre la boite ... erreur fatale : je repars sans les autocollants (certainement tombés ... je m'en rend compte en rentrant). Petite déception.
- 1985 : on a démenagé de Cassis pour Toulon. Ma mère me dit d'aller visiter notre chambe (à ma soeur et à moi-même) ... j'ouvre la placard ... en blister, Superman et La Chose ! Trouvé par ma maman dans un bazar, soldés ... trop plaisir de revoir ces jouets, qui étaient déjà "vintage". Quel kif de faire voler dans ces mains ce Superman !
- Noël 1988 : j'ouvre un petit paquet et découvre Staccato de GIJOE ! Le kif, je l'avais découvert quelques mois avant au Nigeria, sur carte USA ... trop content que cette gamme sorte en France ... mais, too bad, y'a pas "Tonnerre rejoint les GIJOEs" derrière ...
Les moins bons :
- Ma soucoupe Goldorak. Le marchand l'a vendue sans les poings à mes parents. Goldorak restait la plupart du temps dans sa soucoupe.
- La poupée Inspecteur Gadget que ma mère n'a jamais voulu acheter. On était chez sa cousine, il était dans le La Redoute de 84. Le plus drôle, c'est que j'ai revu cette cousine cet été, et qu'elle m'a parlé de cette histoire. Ca m'a tué que l'on ait ce souvenir en commun. Petite parenthèse : je partage un autre souvenir avec mon père ... en maternelle, en fin de journée, je m'allongeais sur un banc et découvrais le ciel et ses nuages ... c'était magique ... mon père venait me chercher et me découvrait ainsi. Il s'en rappèle très bien.
- Ma mère qui disait à qui voulait bien l'entendre que pour m'arracher un sourire, il fallait m'acheter un jouet. Il est arrivé à ma mère de casser nos jouets en "represailles" ... je me rappelle du cheval de Barbie et de Mirage (Tranformers) volant à travers la pièce. Mirage avait perdu un pied
. Une autre fois, c'est un vaisseau Lego en construction qui a fait les frais d'un coup de colère sur à un mot "mal entendu" (elle a cru que je lui avais répondu).- Mon Leader 1 "Super Gobot" maché par mon chien le lendemain de son achat :shock: ...
- Découvrir qu'il n'existait pas de figurine "COBRA" ... au regard du succès de la série auprès de mes petits camarades et moi-même (au Nigeria), je n'imaginais même pas cela possible. J'en ai rêvé de ce jouet, au sens propre : je le trouvais, et le cachais dans mon slibard pour me "reveiller avec" ... on n'est pas très cohérent dans nos rêves ...
Au banquet de l'amitié, chacun peut trouver sa pitance ... Mais au festin des loups, il n'y a pas de dessert ... 
