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Le sujet sur la série avec Jeremy Brett m'a rappelé ce film, vu enfant, qui m'avait bien traumatisé, et tiré d'un roman mais pas écrit par Conan Doyle, la solution à 5%. Dans ce film, on revient sur une période aucours de laquelle Sherlock Holmes a mystérieusement disparu et a été porté manquant. C'est l'inquiétude de Watson sur la santé de son ami, du fait de son addiction à la drogue, et de plus en plus obsédé parMoriarty, qui (Watson) va manoeuvrer pour le (Holmes) faire rencontrer un médecin prometteur : le docteur Sigmund Freud. Bien sûr, il y a aussi une enquête, et au final, la révélation du traumatisme de Holmes. Un film un peu à part, mais qui m'avait fait forte impression à l'époque.

Je ne connais pas, mais en tout cas, j'adore l'affiche, très "metropolitain" !!!

Personnellement, je l'ai bien aimé, avec Freud qui joue au tennis, et un film que j'ai trouvé bien dans l'esprit de Holmes, petit, je croyais même qu'il faisait partie du canon. Sinon, je vois sur ton affiche que le titre est la solution à 7%, j'avais dit 5, il s'agit de la solution de drogue que s'injecte Holmes et qui commence à le rendre dépendant... Mais le film n'est pas plus noir que le reste des aventures de Sherlock, je trouve. Bref, donne-moi ton avis si tu le vois!

A chaque passage TV je le regarde, c'est un bon Holmes, bien joué, bien foutu, j'adore l'idée de la rencontre avec Freud, la société de l'époque est bien représentée, l'enquête de qualité, si je le croise un jour en DVD je le prends.

Extra la découverte Tyswyck

Je vais faire des pieds et des mains pour le mater, et ainsi pouvoir donner mon avis

Hugues a écrit :A chaque passage TV je le regarde, c'est un bon Holmes, bien joué, bien foutu, j'adore l'idée de la rencontre avec Freud, la société de l'époque est bien représentée, l'enquête de qualité, si je le croise un jour en DVD je le prends.

......Vu que tu le connais, tu pourrais peu être en dresser un portrait plus complet ?

Holmes est de plus en plus accro à l'héroïne, genre junkie.

Watson, en tant que médecin, s'inquiète de sa santé, et prévient Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, qui travaille pour les Services Secrets. Il va faire chanter Moriarty (cet ancien prof de Holmes qui est considéré par notre héros comme le génie du mal) pour mettre ce dernier sur une fausse piste : Moriarty préparerait un mauvais coup à Vienne.

Arrivé sur place, Watson mène Holmes jusqu'au cabinet de Freud.

Une scène géniale, c'est quand Holmes affirme :

"Je sais pas qui vous êtes, Freud, hormis que vous êtes un brillant docteur, juif, né en Hongrie, que vous avez étudié à Paris, que vous avais été en conflit avec les instances médicales à cause de certaines de vos théories, que vous êtes marié, que vous un enfant de 5 ans, que vous aimez Shakespeare et avez un grand sens de l'honneur"...

... et en fait il a déduit ça en un instant en observant le bureau de Freud, et le lui explique ensuite !

Freud tentera de guérir Sherlock Holmes via l'hypnose et la psychanalyse (il y a une scène de sevrage très dure, du même genre que celle de Yves Montand dans "Le cercle rouge").

Holmes et Freud vont s'apprécier peu à peu et vont s'unir lorsqu'ils décident de secourir une jeune femme toxicomane victime d'un enlèvement.

L'atmosphère du Vienne de la fin du siècle change de celle de Londres, habituellement le théâtre des aventures de Holmes. Londres une ville industrielle, sombre, où rodent l'ombre de Jack l'Eventreur et l'esprit de Stevenson. Vienne est plus lumineuse, aristocratique, imposante. Il y a l'écho dans certaines scènes du racisme ambiant, du choc des théories apportées par Freud dans une société très conservatrice.

Surtout, c'est un film d'action, de bagarre, de duel, de rebondissements, de poursuites !

Si vous comprenez l'anglais, le film est en entier sur YouTube :