Un site que j'aime beaucoup, qui retrace l'histoire des cabines téléphoniques, tant les bâtiments que les appareils, depuis le début :
http://publiphonie.monsite-orange.fr/ (oui malgré mon bac L dû à ma nullité en maths, je suis une grande curieuse technico-scientifique !!!
)
Née en 1978, je n'ai connu qu'à partir du TE820 et TE900, le même appareil en apparence, mais pas les mêmes systèmes électroniques à l'intérieur... Quand on partait en vacances dans l'ancien appart de mes parents (Pyrénées-Orientales), comme presque tous les appartements de la résidence n'avaient aucun téléphone fixe vu qu'ils n'étaient que très peu occupés dans l'année, il y avait sur le parking 2 cabines et avec ma mère on allait téléphoner aux grands-mères presque tous les jours... Bien que petite, je me souviens de ces TE900 à pièces, conçus pour l'automatique (le téléphone automatique a couvert 100% du territoire + DOM-TOM fin 1979) et l'international, vu qu'il y avait aussi forcément des vacanciers étrangers...
On mettait des pièces pour avoir la tonalité, on numérotait etc... On décoinçait les pièces bloquées en appuyant sur le bouton noir (pas toujours efficace...) et lorsque le crédit était presque épuisé, pour ne pas perdre la conversation, un petit voyant à volet s'actionnait, en haut à gauche au-dessus du bouton noir, signifiant qu'il fallait recharger en pièces... (petit disque peint avec des bandes alternativement blanches et noires derrière une visière à trous alternatifs, en crédit normal le disque restait fixe de sorte à ce que les parties noires restent en face des trous de la visière, et lorsqu'il était à 30 secondes de s'épuiser, il tournait de sorte qu'on voyait clignoter les faces blanches et noires...). Si le crédit était encore élevé après le raccrochage, on pouvait récupérer la monnaie en trop dans un petit réservoir en bas de l'appareil...
Puis après, vers 85, il y a eu le TE80 bleu et argenté, même principe des pièces à mettre entre le décrochage et la numérotation (à clavier le + souvent), mais sans le bouton noir décoince-pièces et avec un petit écran à cristaux liquides où s'affichait le numéro tapé, puis le crédit. Un bip et le clignotement de 00.00 indiquaient qu'il fallait remettre des pièces pour pouvoir continuer la conversation, et ça rendait aussi le trop-plein de monnaie.
Puis j'ai connu plusieurs types de téléphones à télécarte, de 1ère, 2ème et 3ème génération, dans le Sud et à Poitiers (quand j'étais interne pour appeler parents et grands-parents, peu avant l'arrivée du téléphone portable mais je n'en ai eu un qu'à partir de la fac en 99) compatibles avec la carte bancaire d'ailleurs, et l'introduction de la carte (+ code à 4 chiffres si CB) déclenchait la tonalité de numérotation, un écran à cristaux liquides + grand affichant divers messages ("Décrochez", "Introduisez carte ou faites numéro libre" > il s'agissait des numéros d'urgence, gratuits, comme le 15, le 17, le 18..., affichage du crédit, "Retirez la carte" etc...), davantage de fonctions selon types d'appareils (possibilité de changer de langue d'affichage, bouton permettant de changer de télécarte quand l'autre s'épuisait sans perdre la conversation à condition d'être très rapide, etc...).
Dans le Sud,depuis 88 environ, c'était toujours resté le type PF32 de 1ère génération à cartes, la peinture s'était écaillée à force...
Dans les 2 cabines du Sud, quel que soit l'appareil, lorsqu'on mettait les pièces ou la carte, la tonalité mettait 3 secondes à arriver, on entendait juste avant en bruit de fond des petits bruits électroniques...