Malheureusement, ce sera sans moi, car les films ne sont apparemment pas visibles en streaming, pour cause de droits de retransmission télé du studio de distribution.
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Il n'empêche qu'Arte est une des rares chaînes qui ne déçoive pas en période estivale et qui pense à ceux qui ne partent pas en vacances ou sont coincés chez eux en soirée. Une chaîne qui surprend toujours plus, bien loin de l'odeur de formol qu'avait La Sept dont elle n'était censée qu'être une émanation à ses débuts. Arte s'est éloignée de la conception très "jacklanguienne" que l'on se faisait de la culture (forcément caviar) dans les années 80, éminemment élitiste, qui consistait à assister une flûte de Champagne à la main à un vernissage de tel artiste roumain ou tchécoslovaque fuyant la barbarie dus régimes communistes et à qui le très charitable M. Mitterrand avait octroyé la nationalité française.
En 20 ans, Arte s'est considérablement démocratisée. Ses dirigeants ont entrepris la démarche de rendre la culture accessible à tous, pour attirer un public que la chaîne n'aurait jamais imaginé gagner il y a 20 ans (des geeks fans de Game One par exemple) et a ouvert ce public différent à un univers entièrement neuf.
Bien sûr, parfois on peut lire sur le site www.arte.tv les commentaires ronchons de ce qui reste de ces téléspectateurs jacklanguiens mauvais coucheurs des débuts, à qui la vision de 5 minutes de Silex and the City entre Arte Journal et le film avec Isabelle Huppert horripile. Mais Arte ne dévie pas de son cap, et alors que la télé devient plus que jamais "le média des vieux", alors que Canal + n'en finit plus de se "bolloriser", c'est bien la seule chaîne qui parvient à rajeunir son public tout en proposant de la qualité et en sachant choquer intelligemment.