Bon alors j'y vais de mes petites rencontres pipoles.
La toute première fois que j'ai vu quelqu'un de connu "en vrai", je devais avoir 7 ou 8 ans et c'était à un enregistrement de l'émission radio "La Grande Parade", à l'époque animée par Fabrice, et dont l'invité était cette fois-là Marcel Amont. On y était allé avec le comité d'entreprise de l'usine où bossait mon père et le hasard avait fait qu'on s'était retrouvé au tout premier rang!
Après l'enregistrement, nous avions rencontré Fabrice à la sortie du studio. Je me souviens de mon père nous disant, à mon frère et à moi, "Regardez les gars, c'est les "Quat' z'amis"! Fabrice s'était alors approché, avait passé sa main dans les cheveux de mon frère en disant: "Ah, c'est mon petit public"...
Dans les mêmes années, j'avais pu voir, mais de beaucoup plus loin, Rika Zaraï pour l'ouverture d'un magasin But, et Stéphane Collaro à la foire d'Angers.
Un grand souvenir de mes années 80, c'est un concert de Chantal Goya à Cholet. A la fin du spectacle, j'avais accompagné ma toute petite soeur (qui devait avoir à peine 3 ans à l'époque) au bord de la scène pour qu'elle donne à Chantal un petit bouquet de fleurs. Un instant magique puisqu'en fait on s'est retrouvé les premiers à atteindre la scène et j'ai soulevé ma petite soeur, l'ai faite monter sur scène, et elle s'est approché alors de Chantal, avec cette démarche marrante des enfants de cet âge, en lui tendant ses fleurs. Chantal l'a regardé d'un oeil attendri en faisant un "Ooohh" désarmant, lui a pris ses fleurs et fait un gros bisou sur la joue
Par la suite, dans les 90's jusqu'à aujourd'hui, j'ai pu croiser le chemin d'autres célébrités dont j'étais fan ou que simplement j'aimais bien: Jean-louis Murat à la sortie d'un concert à Rennes qui, contrairement à l'image qu'il donne dans les médias, est un type adorable (il était resté une bonne heure à discuter avec nous); Hubert-Félix Thiéfaine, qui avait été très gentil également, ainsi que d'autres personnalités avec qui j'ai juste échangé deux ou trois mots, Alan Stivell, Jean d'Ormesson ou encore Bernard-Henri Lévy, jusqu'à Gérard Depardieu dans son château de Tigné, tout près du village où j'ai grandi.
C'est d'ailleurs maintenant qu'il faut que je vous parle de LA rencontre qui m'a marqué à jamais et qui s'est déroulé dans ce même château. Tous les ans, il y avait une dégustation de la nouvelle cuvée du vin de Depardieu (je ne sais pas si ça se fait toujours) et, en règle générale, Gégé y était à chaque fois. Sauf que, cette année-là, c'est Jean carmet qui y étais. On y étais allé avec quelques potes et, juste en arrivant, à l'entrée du château, v'là t-y pas qu'on croise ce bon vieux Jean. On était fous, surtout qu'à l'époque c'était un acteur qu'on adorait! Il devait avoir un petit coup dans le nez puisqu'il nous lancé aussi sec: "Ah! Tiens, v'là la jeunesse!" On lui a serré la pince, discuté deux minutes avec lui, et rien qu'avec ça la journée était réussie!
Allez, une dernière anecdote, la plus récente, c'était il y a trois semaines, à la Foire du Livre de Brive, où j'ai pu discuter avec Antoine de Caunes et, surtout, avec un type qui a énormément compté pour moi dans les années 80: Igor Bogdanov! J'étais carrément impressionné au début, mais rapidement je me suis rendu compte que c'était un gars plus qu'abordable, chaleureux, très souriant, bref vraiment sympathique. On a discuté de Temps X, bien sûr, et il m'a fait une dédicace à ce sujet sur leur dernier livre. Grischka m'a juste fait une dédicace car il était en interview à ce moment là.