Le nom : « Dick le rebelle », ou « Dick Turpin », dit quelque chose à beaucoup d’entre vous.
Pour ceux qui ne connaissent pas, je rappellerai juste que ce n’est pas le nom d’un de cheval de course à Longchamp…
Pour les autres, le générique vous remettra immédiatement dans le bain. Et si ce n’est pas le cas, c’est que, de 1979 à 1983, vous étiez sur une planète lointaine 😉
Série de 31 épisodes, Dick le rebelle est, à l’origine, créé en Angleterre en 1979, par Richard Carpenter de la maison de production « Gatearn », et distribué par la « London weekend télévision ».
La série fut d’abord diffusée au Royaume Uni sur la BBC, puis en France, de 1981 à 1983 (seulement 26 épisodes seront programmés), dans récré A2.
Tournée dans les décors naturels du bocage anglais pour la plus grande partie, l’histoire se passe au 18ème siècle.
Elle raconte les aventures de deux hors la loi, qui rançonnent les riches pour donner aux pauvres (j’ai déjà vu ça il me semble…).
Au début, Nick Smith, orphelin depuis que ses parents sont morts de faim, dépossédés par le maire du village (Sir John Glutton), se fait passer pour un bandit de grand chemin, que tout le monde croit mort alias : Dick Turpin. Jusqu’au jour ou il rencontre celui-ci.
Le vrai Dick Turpin ne voulait pas d’acolyte. Mais voila, proche de se faire coincer par le sbire du maire : Nathan Spiker (on se souvient tous du « SPIKERRR » crié par Sir John Glutton lorsqu’il avait un ou deux petits reproches à lui faire), le faux Dick rencontre le vrai Dick Turpin (faut suivre).
Il le prends alors sous son aile, lui donne le doux nom de « Feu Follet » et l’aide à faire mettre le maire aux fers (c’est rigolo à dire à voie haute…. essayez sans bafouiller).
Ils font, alors, tout pour embêter le brave Sir John Glutton et Spiker, qui ne cherchent pourtant qu’à engranger gentiment, au nom de l’état et du pouvoir qui leur est dû, les biens d’autrui, pour se constituer une petite retraite (c’était le premier golden parachute…).
S’ensuit une série d’aventures, où nos deux protagonistes, devenus bandits de grands chemins, affrontent ces deux « parvenus indélicats », avec le soutien et l’aide logistique de la population locale, notamment de la belle Marie.
Pour les rôles, on ne retrouve que des acteurs anglais :
Dick Turpin est interprété par un acteur londonien Richard O’Sullivan né en 1944. On le revoit régulièrement dans des petits rôles.
Pour Feu Follet : Michael Deeks né en 1956, on le revoit souvent comme acteur secondaire ou principal dans des films récents.
Pour Sir John Glutton : Christopher Benjamin né en 1934, il a participé a beaucoup de téléfilms, films et séries télé et continu encore aujourd’hui dans des rôles du même acabit.
Pour Nathan Spiker : David Baker né en 1937, il a une filmographie tout aussi impressionnante. Comme quoi, ce n’est pas toujours ceux qui ont les meilleurs rôles au début, qui font la meilleure carrière par la suite.
Pour la petite histoire, Dick Turpin a réellement existé. Mais ce n’était pas vraiment un bandit au grand cœur.
Plutôt un beau salopard avec quelques meurtres à son actif (et je ne parle pas du reste…vos âmes chastes ne s’en remettraient pas).
En ce qui me concerne, j’aimais beaucoup cette série. Avec ma sœur, nous galopions vers le canapé devant la télé, dès les premières notes du générique et…. « Silence dans la salle ».
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