Re: Pour les fans de Hard Rock 80's ... Festival HELLFEST
Publié : 20 juin 2012, 21:10
ET ouiiiii !! De retour à la vie normale ce mardi, après un week end extra avec ma famille, ma chérie, mon n'veu Axel et surtout mon frérot pour notre petit pèlerinage qui nous fait un bien fou, puisqu'on ne passe pas assez de temps ensemble.
Alors, par quoi commencer pour vous raconter ce Hellfest 2012 ? Bah par le début, le vendredi donc !!!
Ou plutôt non : le jeudi ! Car pour commencer, j'ai fait mon beau boulet quand mon frère m'a demandé il y a plusieurs mois de lui prendre un pass 3 jours pour lui, et un pass pour le vendredi pour son fils Axel, 9 ans, qui raffole de Megadeth. Je me suis empressé de lui acheter le précieux sésame ... et jeudi soir, lorsque je vérifiais les derniers détails pour préparer le périple, je lis sur le site, noir sur blanc : le Hellfest est gratuit pour les enfants de moins de 12 ans !
Et comme un boulet, j'ai payé plein pot ! On s'est donc retrouvé avec une place adulte le jeudi soir, quelques heures à peine avant l'ouverture du festival ! Heureusement, poussée par la curiosité plus que par l'amour de la musique métallique, Maxounette fut OK pour nous accompagner le vendredi. Depuis le temps que je lui parle de l'ambiance et de l'évènement annuel que ça représente ... elle a craqué et a préparé sa petite valise en 4ème vitesse !!

Départ donc pour nous 4 le vendredi matin vers 8h30, et arrivée au festival peu après 11h00. Par chance, les concerts intéressants ne débutaient pas avant 13h30, largement le temps de garer la voiture, poser la tente et manger quelque chose ... enfin, si tout s'était passé comme les années précédentes.
Car le festival commence par une grosse contrainte, qui reste un des plus gros points négatifs de l'édition 2012 : le parking des festivaliers. Il se trouve en effet à au moins 2,5 km du festival et du camping. Ce qui fait que les festivaliers campeurs doivent s'enquiller les presque 3 km avec tentes, matelas, glacières et compagnie. Un petit scandale, qu'il sera IMPERATIF d'améliorer dès l'année prochaine sous peine de boycott de pas mal de personnes (à en croire les échos ici et là, c'est le 1er et + gros reproche organisationnel des participants). Bref, on prend donc la tente, en se disant qu'on va quand même réserver un emplacement de camping, le reste attendra le samedi puisqu'on retournera dormir en Touraine ce vendredi soir. Arrivé au camping après 40 minutes de marche, on peine à trouver un emplacement pour la tente tellement elles sont serrés. Camping archi blindé sur + de 10 hectares !
Tout cela nous prend pas mal de temps, et on arrive finalement au festival vers 13h. Le temps d'échanger quelques précieux billets contre quelques non moins précieux jetons de boisson, et hop ! Première bibine pour trinquer au début des hostilités !
Puis 1er concert du festival : Lizzy Borden !! Le groupe et la musique n'a pas trop bougé depuis les 80's, toujours ce son et cette ambiance théâtrale et presque malsaine, mais qui fait quand même bien rire quand on voit la kitscherie des effets spéciaux sanguinolents
Un bon moment qui, sans soulever la grande ambiance des foules, nous a mis en appétit pour le reste du festival !

En parlant d'appétit, on en a profité pour manger ... ou plutôt tester la bouffe typique des festivals : grasse, bâclée et hors de prix
C'est toujours pareil, mais on ne peut pas faire autrement (à part apporter sa bouffe) : entre les kekabs, les sandwichs américains, hamburgers, frites et pizzas, dur dur de trouver des trucs digestes. Donc on boit pour faire couler tout ça ! 

Mais surtout, le temps n'est pas vraiment de la partie. Alors que sur les précédentes éditions, on n'a vraiment pas eu à se plaindre, les nuages se montrent menaçants. Brrrr !
Sinon, le concert suivant fut Molly Hatchet. Très sympathique. Un bon hard rock sudiste fait par les maîtres du genre, que j'ai vu de loin, mais avec beaucoup de plaisir !
Ensuite, direction l'endroit le plus dangereux de la Terre (et ce n'est pas Snarf et Tipoune qui me contrediront) : l'Extreme Market ! Cet immense chapiteau rempli de boutiques est un supplice pour la carte bleue. Chacun y trouve son bonheur, que ce soit en terme de look, de fringues, d'accessoires, ou de disques. Les adeptes des looks improbables, qu'ils soient gothique, grunge, glamrock, coloré, à clous, à chaînes, etc ... trouvent leur bonheur ! Y compris celui qui est à la recherche de raretés musicales, pirates et autres imports, les vinyles et CDs sont là en belles quantités. Axel y fera son marché pour rapporter quelques souvenirs, des patchs de Kiss, un drapeau de Kiss aussi, et un T Shirt de Megadeth (j'en connais un qui va frimer à la récré
). Miss Max ramène aussi ses bracelet clouté, sa ceinture métallique et un T-Shirt tout rigolo qu'elle vous présentera. Pour ma part, plein de trucs aussi, mais j'y reviendrai à la fin de mon compte rendu, puisque j'ai réparti mes achats sur tout le week end.

Après ces quelques heures passées à se faire du bien aux yeux et du mal au porte monnaie, nous assistons à la prestation de Gotthard, très bon groupe suisse qui nous revient avec un nouveau chanteur, le précédent étant tragiquement décédé dans un accident de moto l'année dernière. J'ai vraiment aimé ce hard rock traditionnel, qui n'est pas sans rappeler Bon Jovi ou Whitesnake. Très calme quand il le faut, très péchu quand faut lâcher les décibels, malgré les 20 ans du groupe, je ne les connais que trop peu ...

Ensuite, pour ma part, je regarde Turbonegro, tandis que les 3 acolytes repartent à l'extrême Market pour finir de vider le porte monnaie. Turbonegro nous fait une prestation ultra péchue, très marrante (beaucoup de second degré dans l'attitude sur scène et les paroles). Vraiment rafraîchissant. Trop même, car c'est le moment où la flotte commence à bien tomber. On se retrouve à la fin du concert, et on décide de manger de délicieux hamburgers au pain raci et aux frites huileuses
Bon, la valeur sûre reste la bière, on n'est pas déçus !
Pendant qu'on mange, on écoute au loin Lynyrd Skynyrd, une autre légende du rock sudiste. A défaut d'être devant la scène à voir le spectacle, le concert est très plaisant à écouter. Je me décide à aller les voir pour le final, qui s'avère époustouflant, avec les ultra classiques que sont "Sweet Home Alabama" et surtout "Free Bird", un momument de la chanson américaine

Il nous reste une bonne heure à patienter avant la tête d'affiche, Megadeth. On en profite pour boire un bon café qui fait du bien, et pour visiter un peu les autres scènes sous les chapiteaux. On assiste donc à la prestation de Cannibal Corpse, qui a traumatisé Max avec son Death Metal presque aussi brutal que Vomitory
, et dans un tout autre registre, Hank 3, un groupe de Country Rock, qu’apparemment je suis le seul à avoir à peu près apprécié, on se serait cru dans "Sherif, fais moi peur"
Mais je trouve ça chouette une telle variété dans la programmation, on peut parfaitement aimer le death et la country, et y en a vraiment pour tous les goûts !! 
Arrive enfin le moment attendu, et Megadeth qui déboule avec un son plein de guitares et de riffs qui déchirent. Le son était un peu moyen au début, voire faiblard, et ça s'est bien arrangé par la suite. La setlist tient bien la route, avec plusieurs classiques (Hangar 18, Mechanix, Symphony of Destruction ...) dont l'incontournable "A tout le monde", repris en coeur par 30000 voix, dont notre Axel, tout heureux d'entendre SA chanson !

Un excellent concert qui clôture cette journée éreintante, mais qui laissera plein de beaux souvenirs à nos deux néophytes !!

On rejoint alors la voiture à 1h du matin ... et on s'enquille les presque 3 kilomètres pour rejoindre la caisse. Je ne veux pas faire ma petite nature et m'offusquer pour cette longue marche, mais c'est tout simplement ANORMAL pour un festival de cette ampleur, qui dit vouloir placer le confort des festivaliers dans ses priorités. Il y a aussi plein de voitures garées dans des endroits plus proches et des rues interdites d'accès normalement ... ça laisserait supposer qu'il y a des visiteurs plus privilégiés que d'autres, ou des passe droits, et ça, ça passera difficilement ...
2h30 de route plus tard, c'est à dire peu avant 5 heures du matin, on rentre au domicile parental pour y laisser Max et Axel. On repartira sans eux le lendemain. On se couche enfin avec déjà pas mal de souvenirs en se disant que le meilleur reste à venir ...
La suite trés vite !
Alors, par quoi commencer pour vous raconter ce Hellfest 2012 ? Bah par le début, le vendredi donc !!!
Ou plutôt non : le jeudi ! Car pour commencer, j'ai fait mon beau boulet quand mon frère m'a demandé il y a plusieurs mois de lui prendre un pass 3 jours pour lui, et un pass pour le vendredi pour son fils Axel, 9 ans, qui raffole de Megadeth. Je me suis empressé de lui acheter le précieux sésame ... et jeudi soir, lorsque je vérifiais les derniers détails pour préparer le périple, je lis sur le site, noir sur blanc : le Hellfest est gratuit pour les enfants de moins de 12 ans !
Et comme un boulet, j'ai payé plein pot ! On s'est donc retrouvé avec une place adulte le jeudi soir, quelques heures à peine avant l'ouverture du festival ! Heureusement, poussée par la curiosité plus que par l'amour de la musique métallique, Maxounette fut OK pour nous accompagner le vendredi. Depuis le temps que je lui parle de l'ambiance et de l'évènement annuel que ça représente ... elle a craqué et a préparé sa petite valise en 4ème vitesse !!


Départ donc pour nous 4 le vendredi matin vers 8h30, et arrivée au festival peu après 11h00. Par chance, les concerts intéressants ne débutaient pas avant 13h30, largement le temps de garer la voiture, poser la tente et manger quelque chose ... enfin, si tout s'était passé comme les années précédentes.
Car le festival commence par une grosse contrainte, qui reste un des plus gros points négatifs de l'édition 2012 : le parking des festivaliers. Il se trouve en effet à au moins 2,5 km du festival et du camping. Ce qui fait que les festivaliers campeurs doivent s'enquiller les presque 3 km avec tentes, matelas, glacières et compagnie. Un petit scandale, qu'il sera IMPERATIF d'améliorer dès l'année prochaine sous peine de boycott de pas mal de personnes (à en croire les échos ici et là, c'est le 1er et + gros reproche organisationnel des participants). Bref, on prend donc la tente, en se disant qu'on va quand même réserver un emplacement de camping, le reste attendra le samedi puisqu'on retournera dormir en Touraine ce vendredi soir. Arrivé au camping après 40 minutes de marche, on peine à trouver un emplacement pour la tente tellement elles sont serrés. Camping archi blindé sur + de 10 hectares !
Tout cela nous prend pas mal de temps, et on arrive finalement au festival vers 13h. Le temps d'échanger quelques précieux billets contre quelques non moins précieux jetons de boisson, et hop ! Première bibine pour trinquer au début des hostilités !
Puis 1er concert du festival : Lizzy Borden !! Le groupe et la musique n'a pas trop bougé depuis les 80's, toujours ce son et cette ambiance théâtrale et presque malsaine, mais qui fait quand même bien rire quand on voit la kitscherie des effets spéciaux sanguinolents


En parlant d'appétit, on en a profité pour manger ... ou plutôt tester la bouffe typique des festivals : grasse, bâclée et hors de prix



Mais surtout, le temps n'est pas vraiment de la partie. Alors que sur les précédentes éditions, on n'a vraiment pas eu à se plaindre, les nuages se montrent menaçants. Brrrr !
Sinon, le concert suivant fut Molly Hatchet. Très sympathique. Un bon hard rock sudiste fait par les maîtres du genre, que j'ai vu de loin, mais avec beaucoup de plaisir !
Ensuite, direction l'endroit le plus dangereux de la Terre (et ce n'est pas Snarf et Tipoune qui me contrediront) : l'Extreme Market ! Cet immense chapiteau rempli de boutiques est un supplice pour la carte bleue. Chacun y trouve son bonheur, que ce soit en terme de look, de fringues, d'accessoires, ou de disques. Les adeptes des looks improbables, qu'ils soient gothique, grunge, glamrock, coloré, à clous, à chaînes, etc ... trouvent leur bonheur ! Y compris celui qui est à la recherche de raretés musicales, pirates et autres imports, les vinyles et CDs sont là en belles quantités. Axel y fera son marché pour rapporter quelques souvenirs, des patchs de Kiss, un drapeau de Kiss aussi, et un T Shirt de Megadeth (j'en connais un qui va frimer à la récré


Après ces quelques heures passées à se faire du bien aux yeux et du mal au porte monnaie, nous assistons à la prestation de Gotthard, très bon groupe suisse qui nous revient avec un nouveau chanteur, le précédent étant tragiquement décédé dans un accident de moto l'année dernière. J'ai vraiment aimé ce hard rock traditionnel, qui n'est pas sans rappeler Bon Jovi ou Whitesnake. Très calme quand il le faut, très péchu quand faut lâcher les décibels, malgré les 20 ans du groupe, je ne les connais que trop peu ...

Ensuite, pour ma part, je regarde Turbonegro, tandis que les 3 acolytes repartent à l'extrême Market pour finir de vider le porte monnaie. Turbonegro nous fait une prestation ultra péchue, très marrante (beaucoup de second degré dans l'attitude sur scène et les paroles). Vraiment rafraîchissant. Trop même, car c'est le moment où la flotte commence à bien tomber. On se retrouve à la fin du concert, et on décide de manger de délicieux hamburgers au pain raci et aux frites huileuses

Pendant qu'on mange, on écoute au loin Lynyrd Skynyrd, une autre légende du rock sudiste. A défaut d'être devant la scène à voir le spectacle, le concert est très plaisant à écouter. Je me décide à aller les voir pour le final, qui s'avère époustouflant, avec les ultra classiques que sont "Sweet Home Alabama" et surtout "Free Bird", un momument de la chanson américaine

Il nous reste une bonne heure à patienter avant la tête d'affiche, Megadeth. On en profite pour boire un bon café qui fait du bien, et pour visiter un peu les autres scènes sous les chapiteaux. On assiste donc à la prestation de Cannibal Corpse, qui a traumatisé Max avec son Death Metal presque aussi brutal que Vomitory



Arrive enfin le moment attendu, et Megadeth qui déboule avec un son plein de guitares et de riffs qui déchirent. Le son était un peu moyen au début, voire faiblard, et ça s'est bien arrangé par la suite. La setlist tient bien la route, avec plusieurs classiques (Hangar 18, Mechanix, Symphony of Destruction ...) dont l'incontournable "A tout le monde", repris en coeur par 30000 voix, dont notre Axel, tout heureux d'entendre SA chanson !

Un excellent concert qui clôture cette journée éreintante, mais qui laissera plein de beaux souvenirs à nos deux néophytes !!


On rejoint alors la voiture à 1h du matin ... et on s'enquille les presque 3 kilomètres pour rejoindre la caisse. Je ne veux pas faire ma petite nature et m'offusquer pour cette longue marche, mais c'est tout simplement ANORMAL pour un festival de cette ampleur, qui dit vouloir placer le confort des festivaliers dans ses priorités. Il y a aussi plein de voitures garées dans des endroits plus proches et des rues interdites d'accès normalement ... ça laisserait supposer qu'il y a des visiteurs plus privilégiés que d'autres, ou des passe droits, et ça, ça passera difficilement ...
2h30 de route plus tard, c'est à dire peu avant 5 heures du matin, on rentre au domicile parental pour y laisser Max et Axel. On repartira sans eux le lendemain. On se couche enfin avec déjà pas mal de souvenirs en se disant que le meilleur reste à venir ...
La suite trés vite !